École d'été 2018 de l'IMJ-PRG

Du 2 au 6 juillet 2018
Paris, campus Jussieu (quartier latin)

Histoire des sciences mathématiques et approches numériques : matérialité des textes, réseaux, classifications

Comité Scientifique

Catherine Goldstein (CNRS, IMJ-PRG), Jean-Gabriel Ganascia (UPMC, LIP6), Alexandre Guilbaud (UPMC, IMJ-PRG), Irène Passeron (CNRS, IMJ-PRG), Richard Walter (CNRS, ITEM)

Comité d'organisation

Kahina Bencheikh (IMJ-PRG), Evariste Ciret (IMJ-PRG), Nadine Fournaiseau (IMJ-PRG), Catherine Goldstein (CNRS, IMJ-PRG), Alexandre Guilbaud (UPMC, IMJ-PRG), Emilie Jacquemot (IMJ-PRG), Irène Passeron (CNRS, IMJ-PRG)

Contact: school2018@imj-prg.fr



Cours, conférences et ateliers par :

  • David Aubin
  • Philip Beeley
  • Frédéric Brechenmacher
  • Charlotte Dessaint
  • Milad Doueihi
  • Marie Dupond
  • Jean-Gabriel Ganascia
  • Catherine Goldstein
  • Alexandre Guilbaud
  • Emmylou Haffner
  • Charles van den Heuvel
  • François Lê
  • Miranda Lewis
  • Serge Linkès
  • Irène Passeron
  • Anne-Sandrine Paumier
  • Le développement de l’Internet et du numérique modifie en partie les méthodes et pratiques de travail des chercheurs en histoire des mathématiques et, plus généralement, en histoire des sciences : cela se traduit à la fois par des modes d’accès différents (dématérialisés) aux documents originaux, par des modes d’éditions nouveaux, par des possibilités nouvelles de traitement des corpus, de recherches dans ces derniers et de réponses à d’anciennes questions, mais aussi par de nouvelles problématiques. Cette école vise à donner une présentation de ces possibilités, d’en évaluer les conséquences sur la méthodologie et les pratiques de la recherche, et d’en interroger les avantages et les limites pour ce qui est de leur capacité réelle à apporter de nouveaux résultats en histoire des sciences mathématiques. Il s’agit ainsi d’apporter le maximum d’informations aux participants sur ces questions et d’ouvrir une discussion de fond sur la façon dont elles se posent spécifiquement dans le domaine de l’histoire des sciences mathématiques, en y associant des historiens d’autres disciplines scientifiques, des ingénieurs et des informaticiens. L’école privilégiera trois axes principaux, en raison de leur importance dans les recherches actuelles :

    1. « Matérialité et numérique » : qu’est-ce qu’un document mathématique original à l’ère du numérique, comment y accéder, le représenter, le décrire, l’éditer, rendre compte de sa matérialité ?

    2. « Réseaux de textes » : qu’entend-on par réseaux de textes, que peuvent-ils représenter, dans quelle mesure sont-ils mobilisés, et comment l’accès à de nouvelles techniques numériques transforme-t-il leur usage ? Comment les construire, les visualiser et les interroger ?

    3. « Classifications » : quels types de classification sont à l’œuvre dans la structuration des corpus, quelles questions permettent-elles de poser (interrogation de la notion de discipline, d’auteur, de type de sources mathématiques, etc.), quels rapports entre indexation et classification, comment articuler les classifications et le problème de la variabilité historique des notions, des objets, des disciplines ?

    Les intervenants incluent des spécialistes des humanités numériques et de l’histoire des sciences mathématiques utilisant des outils numériques. Des ateliers sont prévus pour permettre en particulier aux participants et participantes de tester les approches sur leurs propres corpus.