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Lundi 2 juillet | Mardi 3 juillet | Mercredi 4 juillet | Jeudi 5 juillet | Vendredi 6 juillet | |
9h-10h30 | 9h - Accueil 9h30 - Introduction |
Ateliers (sessions parallèles)
Charlotte Dessaint : « Édition des notes de cours de la bibliothèque Ulm-Jourdan de l'ENS » ou |
Cours thème 2 Réseaux Partie 2/2 |
Conférence et discussion | Cours thème 3 Classifications Partie 2/2 |
10h30-11h Pause café | |||||
11h-12h30 | Cours thème 1 Matérialité Partie 1/2 |
Cours thème 3 Classifications Partie 1/2 |
Conférence et discussion | Ateliers (sessions parallèles)
ou |
Conférence et discussion
David Aubin: Calculating and Flowcharting: On the Mathematical History of some Tools used in the Digital Humanities » |
12h30-14h Déjeuner | |||||
14h15-15h45 | Cours thème 2 Réseaux Partie 1/2 |
Conférence et discussion
Milad Doueihi: “Computation and the Humanities: Past and Present” |
Après-midi libre | Cours thème 1 Matérialité Partie 2/2 |
Ateliers (sessions parallèles)
ou |
15h45-16h15 Pause café | 15h45-16h15 Pause café | ||||
16h15-17h45 | Conférence et discussion
Jean-Gabriel Ganascia : “Digital Literary Studies – computer assisted study of big corpuses” |
Ateliers (sessions parallèles)
Alexandre Guilbaud, avec Charlotte Dessaint : « Atelier de présentation Omeka » ou |
Ateliers (sessions parallèles)
Frédéric Brechenmacher : « Cartographier l’algèbre en France de 1870 à 1914 » ou |
Table ronde finale et conclusions |
Conférences
Jean-Gabriel Ganascia : “Digital Literary Studies – computer assisted study of big corpuses”
After a short introduction to Digital Literary Studies and to its epistemological groundings that could, according to us, be found in the idea of a "logic of the humanities" as it has been expressed by neo-Kantian philosophers as Ernst Cassirer, we shall introduce a few tools that have been developed on our group to deal with big digitized corpuses and to help to interpret them. In particular, we shall discuss version comparison software, semantic search engines and the automatic detection of reuses, borrowings and quotations (implicit or explicit) that is now possible on big corpuses of hundreds of thousands of documents. Lastly, we shall show how it is possible to use graph theory to cluster the huge number (that can be evaluated to few millions) of reuses and make them meaningful, or to use frequent itemsets detection algorithms with ontologies to track evolution of ideas over time.
Milad Doueihi: “Computation and the Humanities: Past and Present”
Big Data, Pattern Marching, Visualisation, Large scale text initiatives, Design, current Digital humanities developments seem to focus on a renewed set of applications of digital tools and methods. A historical and epistemological perspective on such developments that will focus Doin some basic questions concerning the status of computation as a cultural phenomena and the ways in which it is shaping the humanities and the social sciences.
Charles van den Heuvel: “Paper Bulwarks and Digital Fortresses. Mixed Methods for analyzing the Duytsche Mathematique”
When the application of bastions in Dutch defense walls in the second half of the sixteenth century gradually developed into a polygonal fortification system in which the form of and distance between bastions was determined by the geometrics of the ground plan of the fortress or the perimeter of the town in question, mathematics became an essential part of the theory of fortification. This theory was taught in Latin at the University of Leiden in a philological way by humanists such as Scaliger and Lipsius. However, the multitude of fortification projects in Holland at the beginning of the Eight Years War required the engineers trained in the practice of fortification. To this end Prince Maurice of Nassau commissioned his tutor and advisor in military affairs Simon Stevin (1548-1640) to design an elementary program in landsurveying and arithmetics and geometry. In order to fulfill the large demand for engineers the program was also aimed at the enrollment of artisans of all sort of professions. For that reason these mathematical lessons were taught in the Dutch language, hence the Duytsche Mathematique. Following theories about fortification, education material of teachers of the Duytsche Mathematique (in particular of the family of mathematicians Van Schooten) and notes of students, we will discuss the required mathematical knowledge of courtiers, merchants and artisans. We claim that differences in the training material of these groups were social and cultural rather than content driven. In order to study contemporary perceptions of theorists and practioners of mathematics in the Dutch Republic we will focus on the role of training in the use of correct terminologies (essential for classification) and the making of drawings. For the analyses of terms and drawings in the mathematical design of fortifications in the Low Countries in the Early Modern Period a variety of digital methods such network analysis, topic modeling and virtual reality will be demonstrated.
Miranda Lewis and Philip Beeley: “Lines of Communication: Mathematicians and Early Modern Letters Online”
Philip Beeley (President, BSHM; Editor, The Correspondence of John Wallis) and Miranda Lewis (Editor, EMLO) will discuss the role a Union Catalogue of correspondence metadata has to play in the study of early modern mathematicians, their work, and their intellectual networks. The talk will focus on a cluster of early modern European case studies and will explore the benefits of working with correspondence metadata in a digital environment.
Ateliers
Frédéric Brechenmacher : « Cartographier l’algèbre en France de 1870 à 1914 »
Cette intervention propose de discuter certains procédés élaborés à l’aide de la base de données collaborative Thamous afin de constituer et organiser des corpus de textes. Dans le cadre d’un projet collectif - le projet ANR CaaFÉ -, un travail systématique a été mené sur un corpus de plus de 2000 textes publiés en France et classifiés entre 1870 et 1914 dans la rubrique « algèbre » de l’un des principaux journaux de recensions de l’époque, le Jahrbuch über die Forschritte der Mathematik. Ce travail a permis de constituer une base de données de l’ensemble de ces textes renseignée de toutes leurs références intertextuelles. Dans le cadre de cette école d’été, nous proposons de discuter différentes exploitations possibles des fonctionnalités de Thamous afin de cartographier ce corpus à partir de données intrinsèques au corpus (auteurs, éditeurs, lieux de publication, références intertextuelles etc.) ou au journal de recension utilisé pour le constituer (classifications disciplinaires, reviewers etc.), comme par l’ajout de mots clés extrinsèques. Il s’agira notamment de questionner le potentiel heuristique de ce travail de cartographie pour identifier des dimensions collectives des mathématiques et des catégories d’analyse historique.
Charlotte Dessaint : « Édition des notes de cours de l'ENS »
Numérisées en 2015, la bibliothèque Ulm-Lettres entreprend aujourd’hui l’édition électronique des notes de cours conservées dans la cote Manuscrit des Archives et manuscrits de la bibliothèque. Ce corpus rassemble des notes de cours professés par des enseignants de l’École normale au XIXe siècle, et couvre aussi bien les sciences exactes (calcul intégral, physique, chimie), que les lettres et sciences humaines et sociales (littérature, histoire, grammaire). L’objectif est de permettre l’accès au contenu de ces notes, en offrant une interface de recherche et de consultation de ces transcriptions. Mené en collaboration avec la plateforme EMAN de l’ITEM, le projet « Notes de cours » a permis le développement d’une interface innovante de transcription et d’encodage au format XML-TEI pour le logiciel Omeka.
Marie Dupond : « Atelier de présentation d'Omeka »
Omeka est un logiciel d’édition de contenus et de gestion de bibliothèque numérique mis à disposition par le Roy Rosenzweig Center for History and New Media sous licence libre. Il est au croisement de différents besoins : système de gestion de contenus (CMS), gestion de collections patrimoniale et édition d'archives numériques. Il est basé sur une communauté de développeurs et d’utilisateurs venant de l’informatique, des bibliothèques, des musées et des sciences humaines. En France comme ailleurs, des bibliothèques universitaires, des laboratoires, des projets de recherche l’utilisent pour la publication et la valorisation de leurs fonds et de leurs corpus. Cet atelier Omeka proposera une présentation générale du logiciel, ses objectifs, ses limites et quelques exemples de réalisation, ainsi que des manipulations des principales fonctionnalités sur un site bac à sable.
François Lê and Anne-Sandrine Paumier : « Classifications en histoire des mathématiques : des objets aux rubriques disciplinaires »
Le cours magistral a indiqué comment la variabilité historique des classifications des objets et du savoir mathématique est susceptible d'interférer avec tout projet de constitution de corpus en histoire des mathématiques. Notre atelier vise à mettre en lumière certains aspects de cette problématique, en suivant deux temps. Nous illustrerons d'abord, à partir de plusieurs exemples concrets (dont celui de la place de la théorie des distributions de Laurent Schwartz dans la classification des Mathematical Reviews au milieu du XXe siècle), la variabilité des classifications mathématiques selon les époques et les priorités de leurs auteurs. Nous aborderons ensuite en détail l'exemple de la classification des courbes entre le XVIIIe et le XXe siècle, en particulier vis-à-vis de son taxon appelé "genre" : nous verrons dans quelle mesure une nouvelle définition de ce taxon donnée au milieu des années 1860 a renversé les points de vue des mathématiciens sur la bonne façon de concevoir les courbes, et en conséquence de décrire par rubriques ce qu'est la géométrie. Enfin, nous lancerons quelques pistes relatives aux différentes possibilités de description des phénomènes de catégorisation à l'œuvre dans toute opération cognitive de classement.
Miranda Lewis and Philip Beeley: “Collating Correspondence: Towards a Union Catalogue of Mathematical Letters”
This workshop will demonstrate tools developed in Amsterdam, Helsinki, and Oxford for Early Modern Letters Online [EMLO] that facilitate the collation, structure, and standardization of correspondence metadata and enable interoperability in addition to meeting the requirements of the scholar’s own work and focus of research. Participants will be shown how to take advantage of pre-existing, standardized early modern person, place, and repository metadata (together with relevant associated authority file references and links) within a union catalogue. The session will be tailored to help clarify specific issues and problems that arise in the course of work with epistolary metadata assembled from a wide range of sources and in pre-existing formats. Participants may bring their own metadata if they wish, or may use sample metadata supplied for training purposes. Sessions will be conducted in English, although support in both French and German will be available. No previous experience is required.
Serge Linkès : « MUSE, un outil pour décrire, analyser et classer les archives à partir de leur matérialité. »
Comment analyser des documents scientifiques manuscrits (ou dactylographiés), les inventorier, les classer,, etc, à partir de leur analyse codicologique ? Autrement dit, comment prendre en compte l’ensemble des critères matériels (encres, papiers, scripteurs, instruments d’écriture etc.) communs à tous les écrits préparatoires et rédactionnels ? C’est la question à laquelle tente de répondre l’outil heuristique MUSE qui sera présenté lors de cet atelier à partir d’exemples concrets issus notamment de la correspondance scientifique de Condorcet. La base de données relationnelle MUSE (acronyme pour : « Manuscrits, Usages des Supports d’Ecriture ») est une application informatique originale qui à un partir d’images numérisées permet d’effectuer une description matérielle et intellectuelle systématique et détaillée de tout corpus manuscrit du XVIIIe au XXIe siècle. Après une présentation de la codicologie moderne et contemporaine en tant que discipline, nous travaillerons à partir d’une version clonée en ligne de la base MUSE originale, ce qui permettra aux chercheurs présents d’accéder à l’outil et d’en tester les différentes possibilités et finalement d’appréhender la démarche méthodologique de la codicologie sur laquelle repose cet outil.
Jim Ritter: “Using a data base to explore structured texts”
In this workshop an example will be given of how a database was designed and constructed to go beyond the surface (purely linguistic) elements of certain classes of “technical” texts, specifically to explore the logico-algorithmic structure of ancient Egyptian and Babylonian mathematical texts. The implication in the project by researchers studying two different traditions aided in drawing out and making more precise the details of the texts of each culture. In addition, the implication from the outset of both researchers and programmers ensured that the database really responded, in a flexible, open-ended way, to research needs now and in planned future extensions of the work to other classes of similarly structured ancient texts. If time permits, a simplified form of the database could be used to enable a hands-on experiment by the participants in the creation of a database for another class of structured technical documents; ancient Babylonian law texts (in English translation).